Le spectre électromagnétique utilisé pour les communications est déjà encombré par la télévision, la radio entre autre. La fréquence allouée aux téléphones portables actuels est donc coincée dans certaines plages. L'une d'elle utilise la bande de 890 à 915 MHz. Mais un appel téléphonique utilise 200 kHz. Donc, dans cette bande de 25 MHz, on ne devrait pouvoir passer que 125 appels simultanément. C’est assez peu. Mais ce problème est résolu par le fractionnement du réseau téléphonique en cellules, chacune comportant des antennes relais qui assure la liaison entre les portables situés à l’intérieur de celle-ci. Le territoire français est divisé en 40 000 cellules. De plus, chacune d’elles possède son propre sous-ensemble de fréquences, et n'a aucune fréquence commune avec les cellules voisines donc ne causant pas d’interférences. Mais chaque cellule ne peut traiter seulement quelques appels. Les cellules sont donc plus ou moins grandes selon la densité de population en ville ou en campagne.
Pourtant, cela ne suffit plus. Avec plus de 40 millions de portables, le réseau français est saturé. Pour remédier à ce problème, de nouvelles bandes de fréquence ont été libérées. Dans ce nouveau réseau, chaque cellule comporte un seul canal de 5 MHz. La différence se situe dans le fait que si un seul téléphone utilise la bande de la cellule, il s'arroge les 5 MHz et bénéficie d'un plus haut débit de connexion. Sinon, le réseau est partagé entre les téléphones et donc le débit est réduit.
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